Extrait du Volume I
J’ai porté l’attention la plus suivie sur la manière d’être des corps étrangers
dans les couches et les bancs formés au fond des mers, depuis mes premières
courses géologiques jusqu’à l’époque de ma retraite ; ce qui fait
malheureusement une période de quarante ans, dont plus de la moitié a été passée
au milieu ou dans le voisinage des montagnes. Parmi tant de localités que j’ai
étudiées de près, et souvent à plusieurs reprises, il y en a un grand nombre qui
annoncent des déplacements partiels et bien moins anciens que la formation des
couches ou bancs ; mais je n’en connois aucune, absolument aucune, qui puisse
servir de preuve d’un cataclysme violent et de courte durée, tel que l’au-
[auroit]
|